Depuis le 1er mars 2017, le sport peut être prescrit sur ordonnance pour les affections de longue durée.
En effet, le sport sur ordonnance se développe depuis plusieurs mois en France, à l’échelle locale. Reconnu par la loi du 26 janvier 2016, il prend maintenant une dimension nationale.
Cependant, le budget allié à cette prescription et son financement sont encore mal définis, dû à l’absence d’un modèle économique global.
Le sport peut maintenant être prescrit sur ordonnance dans toute la France.
Depuis le 1er mars 2017, le décret faisant suite à la Loi Santé de janvier 2016 et prévoyant que « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée (ALD), le médecin traitant puisse prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient », est entré en vigueur. C’est une avancée importante pour l’insertion de la pratique sportive dans un processus médical.
Les médecins généralistes prescrivant ainsi du sport à ses patients depuis plusieurs années sont reconnaissant du « sport-santé sur ordonnance » par l’Etat, mais ils déplorent l’absence d’établissement d’un cadre financier pour le formater.
Cependant, le remboursement du sport sur ordonnance n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale, contrairement aux consultations liées aux pathologies d’une ALD. Il peut l’être par certaines complémentaires santé, comme la MAIF par exemple, mais son modèle économique n’est pas encore uniformisé. Le 1er mars marque donc un tournant pour la prescription d’une activité physique et sportive à visée médicale en France, mais le sport sur ordonnance est loin d’avoir fini de se structurer.